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Stress chez l’enfant, stress scolaire : solutions et causes

Le stress scolaire est un fléau destructeur pour certains enfants. Quels sont les causes de cette angoisse scolaire qui peut se transformer en phobie ? Comment aider un enfant stressé ? Les enfants n’ont jamais été aussi stressés, en effet la crise sanitaire a été dramatique pour la santé mentale des plus jeunes qui gardent aujourd’hui des séquelles et se sentent perturbés, nerveux, angoissés. Qui n’a jamais vu son enfant stressé, trainant des pieds, rechignant à aller en cours, prendre le chemin de l’école comme si il se dirigeait vers vers le purgatoire ? Les enfants sont nombreux à se plaindre de symptômes liés au stress : maux de ventre, de tête aggravés par des situations en milieu scolaire ( peur d’aller au tableau, d’être interrogé…)

Le milieu scolaire est un environnement qui foisonne de difficultés : exigences, pression comme les adultes. Certains enfants présentent un faible tolérance à ces facteurs de stress et sont donc facilement rongés par des angoisses. Ainsi, en 2009 déjà, dans un sondage CSA/APPEL, 31 % des parents déclaraient ressentir que leur enfant était stressé par l’école. Les parents avouaient à 52 % se sentir stressés par la réussite scolaire de leurs enfants. Le stress scolaire dépasse donc le cadre de l’école et s’invite dans la sphère familiale. Toutes ces intransigeances font peser une chappe de plomb sur nos chères têtes blondes. Le système scolaire a sa part de responsabilité si nos enfants se sentent anxieux. Une analyse de l’UNICEF (Bilan Innocenti, 2007,2013) a établi un comparatif entre les élèves des pays industrialisés de l’OCDE sur des indicateurs globaux du bien-être. Le rapport a inclus la notion de « bien-être subjectif global », :  le ressenti que les enfants ont de leur santé, de leur quotidien à l’école et de leur bien-être personnel. La France occupe la place de lanterne rouge : en se classant à la 16 ème position sur les 21 pays étudiés. En France, 21,4 % des enfants de 11, 13 et 15 ans déclarent « aimer beaucoup l’école » (la moyenne des pays de l’OCDE était de 27,2 % (Currie et al., 2008). De plus, 12,3 % des enfants français se « sentent mal à l’aise et pas à leur place » alors que la moyenne est de 9,8 %, ce qui propulse la France à la 22ème place sur 24.

44% des enfants sondés qui sont aux collèges sondés ont déjà eu mal au ventre (à cause du stress) à l’idée de prendre le chemin de l’école. En cause, le stress des cours et du rythme établi dans les établissements scolaires. Stressés sur les bancs de l’école, les enfants sont 44% à ne pas (ou peu) prendre la parole en classe, 41%  invoquent la peur. (1)

Les manifestations, les symptômes du stress chez l’enfant

Plusieurs symptômes permettent de déceler le stress chez l’enfant. La première manifestation qui doit mettre la puce à l’oreille des parents signe c’est le changement comportemental brusque. Un enfant placide se met en rogne et s’agite contrairement à son tempérament peut manifester un stress. À l’inverse, un enfant actif qui se mure dans le silence peut également être rongé par l’anxiété.

  • Un changement d’humeur; l’impression qu’il boude, que son moral fluctue.
  • Une irritabilité prononcée, l’enfant s’énerve facilement, il perd patience, il est susceptible.
  • Maux de tête, de ventre, des nausées, des tremblements.
  • Troubles du sommeil, des cauchemars, un temps d’endormissement long, des réveils au milieu de la nuit.
  • Problèmes de concentration, l’enfant est distrait, dissipé, la tête dans les nuages.
  • Difficultés d’apprentissage, de mémorisation.
  • Une angoisse de séparation, de quitter le domicile familial qu’il vit comme une arrachement.
  • Le refus d’aller à l’école.
  • Des émotives fortes, disproportionnées par rapport à des événements d’une banalité affligeante.
  • Des questions, des doutes à propos de l’avenir, une incertitude.
  • Un repli, de l’isolement volontaire.

Qu’est-ce que le stress?

  • Une perte de contrôle : par exemple, le divorce des parents, l’éclatement du foyer familial est un événement stressant.
  • Une situation imprévue : Un enfant peut être stressé si son camarade tombe malade et qu’il se retrouve seul à la récré.
  • Une situation nouvelle : changement d’école, de ville qui engendre donc du stress.
  • Un ego menacé : la crainte de se ridiculiser peut être un événement stressant. (situations sociales)

Le causes, sources de stress chez l’enfant : l’importance du facteur scolaire

Les notes, facteur de stress

Les notes ne tirent pas les enfants vers le haut, elles les stressent. Instituées pour générer une dynamique positive, cette évaluation “lapidaire” conduirait à une redoutable compétition s’ouvrant sur une forme d’obsession du classement. Les enfants se mesurent les uns aux autres et développent des complexes d’infériorités. Ce stress des notes nuit à l’épanouissement et se répercute sur leurs capacités cognitives. Les notes pourraient représenter une forme de dévalorisation et une menace pouvant conduire à un sentiment de résignation.

Tant que les notes seront utilisées dans la grande majorité des cas pour rendre visibles les différences entre élèves, les comparer et in fine faciliter le processus de sélection, elles participeront à générer du stress scolaire. De plus, la notation est souvent l’objet de multiples biais. En effet, le sexe de l’élève influence celle-ci ainsi que son âge et  son origine sociale. Un élève qui a redoublé risque par exemple d’être pénalisé par cette « étiquette ».

Le harcèlement scolaire, la comparaison

Les difficultés relationnelles, une personnalité différente, une timidité peuvent isoler un enfant, et le stresser. Les plus jeunes n’ont de cesse de se comparer les uns aux autres et surtout de se comparer aux modèles prônés par les réseaux sociaux. Ces réseaux sociaux peuvent donc agir comme un rouleau compresseur qui écrase les enfants qui sortent du rang. Ils sont aussi devenus des lieux de rendez-vous où les plus vulnérables sont victimes de harcèlement. Ce harcèlement peut perdurer dans la cour d’école où les enfants qui manquent d’assurance sont souvent pris pour cible. Aujourd’hui les enfants sont stressés par l’image qu’ils renvoient, ils ont peur de ne pas être acceptés, ils essayent de se conformer ainsi aux normes de la société.

Ce besoin d’être dans la norme exerce un pression, un stress sur les plus jeunes. Les enfants timides, qui manquent de confiance en eux peuvent devenir des souffre douleur, stressés à l’idée d’affronter le regard de ses leurs petits camarades. Les activités de groupe, les binômes, la constitution d’équipe en cours de sport deviennent alors des source de stress pour les plus fragiles. Un cercle vicieux se déploie alors car un enfant luttant contre son stress épuise ses ressources pour apprendre, il est moins bien armé, ce qui à terme peut se conclure par un décrochage scolaire.

La pression des parents source de stress

L’enfer est pavé de bonnes intentions. En effet, certains parents veillent au grain et exercent sans s’en rendre compte une pression sur leurs enfants. Ils poussent leur progéniture à travailler d’arrache pied . Certains enfants sont anxieux de nature se retrouvent alors démunis face aux exigences scolaires de performance agissent comme un détonateur décuplant le stress. En voulant leur délivrer toutes les clés de la réussite, ils peuvent braquer leur enfants, qui finissent par perdre pieds. Obtenir de des résultats brillants, un diplôme, sont de véritables gages rassurants aux yeux des parents.

Toutefois, ne vivez pas par procuration, ne projetez vos propres désirs de réussite sur vos enfants. Ils ne sont pas là pour exaucer vos souhaits les plus chers et accomplir vos réalisations inachevées. Cessez de vouloir faire de vos enfants de jeunes prodiges, votre stress concernant leur avenir est hautement communicatif.  Selon Jeanne Siaud-Fachin, la moitié des parents sont ainsi préoccupés par la réussite scolaire de leurs progénitures et 85 % des raisons de consultation en psychologie de l’enfant sont rattachées à des motifs autour de l’école.

Comment aider l’enfant face au stress : quelle solutions ?

Il faut aider l’enfant stressé à poser des mots sur ces angoisses: “Comment t’es tu comporté quand tu as peur d’être grondé ? Quand il a exprimé ses sensations, épaulez le pour trouver des solutions concrètes. Attention à ne pas imposer un discours d’adulte. Par exemple, s’il a un différent avec un camarade, n’évoquez pas directement la punition comme étant la panacée. L’adulte doit donc se mettre à la hauteur de l’enfant en adaptant son discours “selon toi, après la punition voudra t-il encore te parler ?” Il pourra ainsi mieux identifier ses émotions, trouver des issues favorables par lui-même, de cette façon on l’initie à l’autonomie.

Restez vigilant et suivez la scolarité de votre enfant sans que cela soit étouffant pour lui. Il n’y a pas seulement les résultats scolaires qui sont sources de stress, mais également les aspects relationnels, les moqueries entre élèves… Développez avec lui une bonne communication afin qu’il vous parle de ce qu’il vit, que ce soit positif ou négatif. Le dialogue est le fondement de toute relation saine. En effet, si votre enfant vous fait confiance, il se livrera plus facilement sans retenue sur les causes de son stress.

Évitez toute analogie avec les autres enfants au sujet de sa personnalité, ses résultats. Le comparer aux enfants qui réussissent mieux peut alimenter la croyance qu’il n’est pas doué. Vous risquez ainsi de la dévaloriser. Il est nécessaire d’encourager, de soutenir votre enfant. Faites lui confiance et essayez de le responsabiliser par rapport à ses devoirs sans être trop intrusif.

Gardez à l’esprit que les punitions sont moins efficaces pour transformer un comportement que les encouragements pour les réussites. Le système scolaire, les parents ont souvent cette culture de la sanction de la réprimande mais les encouragements sont souvent plus timides. Comme dans le monde professionnel, les enfants sont rarement reconnus à leur juste valeur, félicités, c’est donc aux parents de prendre le relais.

Décryptez les échecs de vos enfants de façon constructive et positive. Recourrez à des questions pertinentes pour analyser la situation « Comment peux-tu faire à l’avenir pour éviter d’échouer» au lieu de « Mais pourquoi tu as échoué ? ». Intéressez vous davantage aux solutions plutôt que de remuer le couteau dans la plaie.

Des solutions naturelles comme les compléments alimentaires 

Le complément idéal pour les enfants dès 6 ans

stress complément alimentaire

En tant que parent vous n’avez pas envie de faire ingurgiter n’importe quoi à votre chère tête blonde. Vous redoutez l’utilisation de traitements médicamenteux ? Une solution pour aider votre enfant à se détendre, à calmer ses nerfs et à retrouver sa bonne humeur peut passer par l’usage des compléments alimentaires adaptés. Lavilab labo spécialiste du stress s’est intéressé de près aux enfants et a développé pour eux un complément sur mesure. Ce complément anti-stress nervosité et améliorant l’humeur a été pensé pour répondre aux besoins des petits dès l’âge de 6 ans (il convient également aux adultes).

Le complément Sérénité Ultra se présente sous forme de sticks de granules très pratiques que les enfants peuvent emporter dans leur sac. Ils raffolent du gout des granules au doux parfum de fruits rouges. L’efficacité du complément alimentaire Sérénité Ultra a été prouvée via des tests cliniques : c’est donc scientifiquement prouvé ! Ce complément agit sur le moral, la fatigue, la confusion, la nervosité, l’irritabilité. Il contient du Lactium une substance récemment brevetée aux effets relaxants et du safran qui agit sur les récepteurs Gabba.

Lutter contre le stress chez l’enfant : changer les habitudes de vie

  • L’exercice physique est une solution pour pour combattre activement le stress. Pour se détendre, certains enfants opteront pour des sports calmes, comme le yoga, tandis que d’autres enfants agités nerveusement auront besoin de se défouler an pratiquant des sports qui sont de véritables exutoires contre le stress : boxe, judo. L’important est de ne pas forcer l’enfant à pratiquer un sport particulier mais de le guider pour l’aider à trouver sa voie.
  • Contre le stress, assurez-vous que votre enfant mange correctement. Une nourriture saine l’aidera à bénéficier des apports journaliers recommandés et à être moins fatigué physiquement et mentalement. En effet, l’énergie est essentielle pour mieux résister aux situations stressantes. Une nourriture déséquilibrée risque de provoquer des inflammations gastro intestinales, qui peuvent avoir une incidence sur l’humeur de l’enfant.
  • Instaurez une routine anti stress équilibrée pour votre enfant. Les heures du coucher ou des repas ne doivent pas varier sensiblement d’un jour à l’autre, doivent être régulières. Pour ne pas être trop stressé, il a besoin de repères rassurants. De bonnes nuits de sommeil sont primordiales pour être capable de se maitriser face au stress : un manque de sommeil rend plus vulnérable au stress.
  • Posez des limites à votre enfant en ce qui concerne l’utilisation des écrans surtout le soir en semaine. En effet, l’exposition tardive risque de le stimuler, de le rendre agité, nerveux. De plus, cette lumière artificielle va retarder sa sécrétion de l’hormone du sommeil. Ce qui aura pour conséquence un temps d’endormissement plus long.

Aider votre enfant à développer des compétences pour gérer son stress

  • Votre enfant a besoin de challenge qu’il sera en mesure de relever pour l’aider à prendre confiance en lui, proposez lui des petits défis simples à atteindre et de façon ludique pour le stimuler.
  • Félicitez-le quand il s’améliore, qu’il est sur la voie de la progression.
  • Aidez-le à s’organiser, à gérer son temps, ses affaires. Le stress provient parfois de difficultés de gestions, d’un caractère désordonné, un peu brouillon.
  • Pour l’aider à se relaxer, proposez lui de visualiser un moment agréable. Rappelez-lui ses triomphes, ses petites réussites.
  • Pour le libérer du stress dont vous êtes parfois à l’origine en tant que parents, aidez le à s’émanciper. Donnez lui donc le choix par ex de choisir ses vêtements pour l’école ou de changer la disposition des meubles dans sa chambre.
  • Ne couvez pas votre enfant. C’est en affrontant les épreuves qu’il travaillera sa résistance au stress.

Quand une situation stressante se présente

  • Restez à l’écoute de votre enfant. Accompagnez le pour qu’il désigne ses émotions et affichez votre soutien.
  • Ne tournez pas en dérision ses craintes. Elles sont réelles. Prenez donc le temps de discuter avec lui, ne l’infantilisez pas. Discutez avec votre enfant. Répondez à ses questions.
  • Essayez de d’atténuer les changements brutaux liés à la nouveauté. Par ex, si vous devez déménager, préparez votre enfant en lui en parlant, en lui montrant les lieux de son futur domicile.
  • Soyez un exemple à suivre pour votre enfant. Les enfants peuvent réagir par mimétisme, plus vous garderez votre sans froid, plus vous réussirez à contenir vos émotions, plus l’enfant sera rassuré et aura tendance inconsciemment  à vous imiter. Evitez donc de vous emporter trop facilement car votre enfant va intégrer et normaliser ce type de réaction.
https://www.unicef.fr/article/mal-etre-au-college-les-chiffres

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